Projet pour Salrivage - Caravanne, Plantation d'Opium, Revalorisation Économique (ODM)

Un projet était en suspens pour la dame Orash, et le duo de la taverne, aspirant avoir un estimé pour un enclos et un champ qui approvisonnerait Valcoeur (dont la taverne et le bordel) et d'autres fiefs plus éloignés en pavot semblait de bon auspice, pour ces marchands venus du Sud qui espéraient inaugurer un projet caravannier tablant sur le commerce entre les fiefs.

Les denrées exotiques permettraient de faire une entrée en grand sur le marché, marquer forte impression... et plausiblement de gros profit, pour le fief qui devait se rebâtir...

Citation :

Dame Orash,

À la lumière de notre discussion, on aimerait vous présenter un plan de développement, rembellissement, et réfection de votre Seigneurie.

S'il serait possible de partager vos impressions sur chacun de ces éléments (et les couts rattachés) nous vous en serions reconnaissants.

S'il était possible de présenter les couts et besoin pour chacune de ces étapes selon vos impressions, nous vous en serions, aussi, reconnaissants.

1 - Plantation de banane et cheptel

Les bananiers tiennent encore, malgré l'infection précédente. Il suffira de leur donner un peu d'amour (et de labeur) afin de les voir renaitre.

Les moutons ont une toison fine, dûe au temps doux des terres australes. Nous pourrions peut-être obtenir des laines rares et tissus de grande qualité avec le troupeau entretenu.



2 - Champ de pavot, plantes tinctoriales, épices

Les herbes rares, les teintures, (ou les opiacés) seraient prisés dans l'Empire comme des produits de luxe. Établir l'exclusivité de ces denrées apporterait davantage de richesse à Salrivage.

Voici les plans, tels que présentés, en plusieurs options (afin de connaitre les options de cout en matériau et ressource et entretien).

(carré de 8, 9 ou 10 mètre de champ).
(entrepot possible (dépendant si la salle vide du domaine peut être allouée à l'entreposage et la sécurité des ressources rares).



3 - Revalorisation du domaine

Réembauche de garde et petit personnel. Nous pouvons ramener des gens de petite compétence mais intéressés à relancer la Seigneurie et dévoués au Khazar. Ils pourront être entrainés, ou assignés à une vocation. Nous pourrions également tenter d'approcher des Khazars de la diaspora, ou des gens en quête d'opportunité pour rebâtir sur une base neuve.

Aménagement de la pièce vide pour en faire un entrepot (sécurisé) des produits de luxe cueillis, ramassés, importés, ou à exporter).



4 - Valorisation du port

Établissement de lignes de communication et commerciales avec La Fournaise, pour faciliter le transit de matériaux, denrées, colis, vers la seigneurie insulaire, et l'apport de ressources vers le Khazar et royaumes alliés.

Revitalisation de la pêche (installation d'un pêcheur en permanence), possibilité de commercer les produits de poissons plus rares (utilisation d'appats pour attirer les bancs de certains types).



5 - Caravanne

Nous envisageons de lancer un projet caravannier, pour vendre et promouvoir des denrées de certaines seigneuries vers d'autres. Salrivage, en ce sens, serait pleine de promesses. Le Marchand Rayan pourra vous en parler de vive voix, et plus en détail.

Ressources visées sur le moyen à long terme :
Obtenues par les revitalisations ci-haut.

Bananes (plantation revitalisée)
Poissons rares (pêche revitalisée)
Cultures exotiques (épices, pavot, teintures)
Laines de haute qualité
Imports de la Fournaise
Exports vers la Fournaise

Soyez bien aise de venir à notre mariage à Valcoeur demain (21h) si le temps vous le permet, ou aux enchères le lendemain. Ce serait un honneur de vous y voir, et on pourra jaser de tout ça de vive voix.

En attente et espoir de vos nouvelles,
Rayan & Zoya

Spoiler:

Citation :

Zoya,

Nous peinons à retrouver de nouvelles personnes pour simplement habiter à Salrivage.
Votre projet est interessant, mais beaucoup plus gros que ce que vous m'aviez présenter à la base.

Si vous êtes en mesure de payer la main d'oeuvre quotidiennement, il y aurait moyen de s'entendre.

1- Plantation

Cout de la main d'oeuvre estimé : 300 Liards par jour pour l'entretien

Pour la laine de mouton, elle n'est malheureusement pas plus dispendieuse qu'ailleurs, ce n'est pas de la soie non plus.

2- Champ de Pavot

Cout de la main d'oeuvre estimé : 500 Liards par jour pour l'entretien

Cout du cabanon : 1250 Liards pour la construction et 500 buches
Cout de la cloture du champ : 1000 Liards pour la construction et 350 Buches

3- Nous ne ferons pas de comptoir marchand à Salrivage, il n'y a pas suffisament de passage pour cela.

4- Le quai est déjà existant, pour notre volume de commerce, il est suffisant.

Orash.

Après quelques discussions houleuses concernant le courrier de la dame et sa facture salée... quelques soupirs face aux incompréhensions, une tournée des landes pour croiser des fruitiers et leur proposer ces bananes qu'ils n'avaient pas, et une lettre beaucoup plus vitriolée de la main de Rayan qui avait fini au feu, un courrier était parti vers Salrivage.

Si Rayan avait questionné l'essence de l'épitre, son épouse avait simplement ressorti le proverbe Khazar bien connu.

La main qui donne est plus haute que celle qui reçoit.

Citation :

Dame Orash,
Nos salutations,

Comme plus tôt, nous irons point par point, pour clarifier certains détails.

Nous constatons plusieurs malentendus. Les points 1, 3, 4, et 5, donc, ces parts qui allaient au-delà de notre échange précédent, visaient à l'enrichissement et au rétablissement de Salrivage. Non pas notre pur profit.

1 - Le point 1 concernant une plantation déjà en place, mais manquant simplement un peu d'entretien, Rayan et moi sommes perplexes à la vue de ces couts -journaliers-. Des couts qui déclassent de très très loin des frais de locations mensuels, et doubles d'un salaire d'un marchand établi ou d'un sergent de garde. Sachant que, par le passé, Salrivage produisait déjà des bananes (ce que nous avons jeté ne mentant pas) et devait déjà avoir des acheteurs, nous aimerions renouveler ces relations commerciales passées pour éponger ces couts (vous deviez autrefois, si je ne m'abuse, vendre ces bananes à profit). Raviver ces réseaux commerciaux antérieurs devrait justement vous donner le profit nécessaire pour l'entretien, et un gain.

Après avoir approché hier en personne nombre de fruitiers et cuisiniers des landes, au tarif que vous proposez, nous ne saurions pas rentabiliser l'opération sans produire moins de 300 bananes par jour, sans interruption aucune, surtout sans trace de votre ancien réseau commercial si vous assumiez 300 liards quotidiens pour l'entretien de ces sept bananiers. (Le tarif courant du fruit moyen à la vente est de 3 à 7 liards). S'il ne s'agit que de remettre les arbres en état, nous pourrions faire venir quelques délégués de l'ODM et experts horticoles pour mettre cette tâche derrière nous, rendant l'entretien de la bananeraie minimale (si cette plantation fonctionne comme toutes les autres).

Notons que : le point 1 se voulait uniquement un gain pour -vous- afin d'aider à la renaissance de votre fief, et Rayan et moi n'imaginions pas de profit sur celui-là, même marginal. À ce tarif, par contre, nous envisageons de grosses pertes.

2 - Pour le champ de pavot, les coûts de construction ne sont pas un problème et pourraient être assumés immédiatement.

Cela dit, les coûts de production dépassant le salaire d'un Maitre, ou Grand-Maitre, de toute institution, pourraient être minimisés. Rayan et moi sommes ouverts à discuter de cette stratégie, si vous êtes intéressée.

3 - Salrivage a une position avantageuse sur la mer, à l'ouest plutôt que l'est, à l'écart du Levant. Certes, le fief est peu passant, maintenant, mais en revalorisant ces relations avec Fournaise (vous aviez dit pouvoir en avoir du fer à prix très doux à Rayan) et d'autres fiefs occitans, les profits mensuels, dits "géopolitiques" pour Salrivage pourraient s'en trouver accrus. Rayan et moi sans doute n'aurions vu qu'une fraction de ces profits, et vous le gros, sachant la nature de ceci. Le choix de saisir, ou non, cette opportunité était tout vôtre.

4 - Le point 4 allant de pair avec le point 3. Nous ne propositions aucune modification physique. Simplement, de revaloriser le quai en attirant des commerçants maritimes et des pêcheurs pour justement vous approvisionner de plus de denrées exotiques dont vous pourriez être la source, garnir vos coffres meurtris par l'assaut des morts, et remettre Salrivage à l'image de ce qu'elle avait été en un passé pas si lointain : riche, et pleine de vie.

5 - Le point 5 aurait été clef si nous parvenons à produire plus de denrées exotiques. Des couts d'entretien de 800 liards par jour sont par contre trop substantiels sans acheteurs soutenus et assumés. Si ces couts devaient être maintenus, nous ne pourrons pas donner suite dans l'instant. S'il y a ouverture et le moindre intérêt de votre part, sachez que nous avons bien des idées qui pourraient permettre de mitiger ces couts. Notre désir était le retour à la prospérité de votre Seigneurie qui a bien pâti du fil des événements, mais nous ne pouvons pas la forcer si vous n'en avez pas désir.

Autrement, et pour faire plus simple, dame Orash, si vous manquez de liards, Rayan et moi sommes prêts à faire un don de 5000 qui permettrait votre remise sur pied. Sans qu'il ne soit nécessaire d'imposer des prix usuriers sur l'entretien de champs bien au-delà des couts du marché assumé par tout autre seigneur ou intendant, il semble.

Rayan & Zoya