Sa tante qui aimait peu tenir la plume avait pris la peine d'écrire. Durant les derniers jours agités, la prêtresse avait pondéré sur comment répondre. Les affaires pressantes des orbes lui faisant manquer de ce qui était le plus précieux pour articuler, cette réponse : le temps.
Puis, dès qu'elle avait pu, elle s'était rendue à Beauchamps, puis, ne trouvant pas sa tante là-bas, à Dourivage.
Si la pragmatique femme piémontaise avait pris la plume pour sa nièce, sa nièce, elle, serait venue en personne pour répondre de vive voix.
Dans les circonstances troubles, affirmer la présence par l'action semblait la moindre des choses.
Phyria saurait que sa nièce, encore, était là pour elle.