La jouvencelle avait envoyé un messager courir les rues, à la recherche de deux personnes précises.
Lhar's, l'artisan-menuisier.
Et la jeune Siobahn pleine de ressources.
Le message pour le premier serait que, Phyria Strauss, la tante de la nonne, avait -bien- besoin de son aide. Elle voulait des gros coffres, et du mobilier. Plausiblement qu'elle saurait fournir aussi une partie du bois, et pourrait payer en liards sonnants et trébuchants. Ou en bêtes de garde, ou en chevaux qu'il pourrait revendre. Le tout aurait été proféré de vive voix... et avait été laissé derrière une tarte splendide, et fraichement cuite du matin. Un cadeau d'avance qui donnerait des forces au charpentier, lui avait-on expliqué.
Pour la petite et discrète demoiselle qui savait trouver des gens, le messager donnerait une belle tarte aussi. En sus de la patisserie, on lui demanderait s'il était possible de trouver Lhar's... et de faire savoir qu'à Dourivage, pour des raisons de menuiserie, Phyria Strauss avait besoin de lui. Elle espérait de gros coffres, et peut-être autre chose... contre des liards, ou des chevaux.